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Microbiote

par | Déc 28, 2020 | Conseils | 0 commentaires

Microbiote
Le microbiote intestinal est l’ensemble des micro-organismes qui vivent dans nos intestins, en principe en harmonie avec nous, et sont utiles à notre santé: que ce soit pour l’absorption ou la synthèse de nutriments/vitamines, l’immunité, la synthèse de neuro-transmetteurs, le rôle de protection contre les germes pathogènes ou encore la formation d’acides gras.
Quand tout va bien, on parle d’un état d’eubiose. Quand un dysfonctionnement apparaît, on qualifie cela de dysbiose. Comme je l’ai déjà dit, la dysbiose signe la prolifération d’une catégorie de bactéries, levures ou champignons au détriment d’une autre.
Afin de réguler votre microbiote, et ainsi de contribuer à une meileure santé, je serai parfois amenée à vous conseiller la prise de pré- ou probiotiques.

Les prébiotiques

Ce sont les aliments ou des extraits d’aliments qui vont nourrir les micro-organismes: pour faire simple, ce sont des sucres.
Nos bactéries ne se nourrissent pas toutes des mêmes substrats et le choix de ce qu’on va leur apporter va conditionner le développement des « bonnes bactéries ».Les probiotiques

Ce sont les bactéries elles-mêmes, que l’on va généralement donner encapsulées, afin qu’elles puissent arriver dans les intestins sans avoir été détruites par la digestion.
A l’heure actuelle, nous ne connaissons pas encore avec précision le rôle de chaque catégorie de micro-organismes, mais nous savons que certains ont des bénéfices très nets sur certaines pathologies, alors que le développement d’autres sera délétère.
Par exemple, le « gasseri » est conseillé pour la perte de poids, le « rhamnosus » a un effet sur le stress, Lactobacillus et bifidobacterium, que l’on retrouve dans les yaourts, sont réputés pour aider à lutter contre l’inflammation et la douleur dans la maladie de Crohn. …

Les symbiotiques

Ils vont combiner les pro et les prébiotiques afin d’apporter à la fois les bactéries et la nourriture qui leur permettra de proliférer.

Les cobiotiques

Aujourd’hui, on trouve aussi des compléments alimentaires qui englobent pré et probiotiques mais aussi d’autres composants avec des effets thérapeutiques .

On le voit, ce marché est en expansion, au fur et à mesure des nouvelles études sur le sujet.
Cependant, il est tout à fait possible de consommer pré et probiotiques dans l’alimentation quotidienne.
Ail, asperges, artichaut, betterave, brocoli, mais aussi châtaigne, chicorée, lentilles, pois chiches, ananas, fruits rouges… dont nous ne pouvons digérer les fibres, n’étant pas des ruminants, vont pouvoir, en fermentant, apporter les sucres qui vont nourrir nos bonnes bactéries. Ce sont donc des aliments dits prébiotiques.
Kéfir de fruits, Kombucha, Choucroute, légumes lacto-fermentés, …apporteront pour leur part des probiotiques, donc des bactéries vivantes. On le voit, une personne qui a un régime alimentaire varié et équilibré, mais surtout riche en fruits et légumes, a des chances d’avoir un microbiote plus fonctionnel. Si certains aliments occasionnent chez vous des perturbations à plus ou moins court terme, comme des diarrhées, des ballonnements, mieux vaut consulter, voire procéder à des analyses afin de savoir si ces troubles sont dus à un déséquilibre de la flore ou à une sensibilité particulière à un aliment. Il est d’ailleurs bon de rappeler que ce type de réactions dépend bien souvent de la dose ingérée. On peut manger d’un aliment une fois et ne rien ressentir, et au prochain repas, en manger de nouveau et subir des désagréments. Et puisque la première fois aura été sans conséquence…ne pas faire le lien.

Rappelons aussi que pour ceux qui sont particulièrement sensibles à la fermentation de certains sucres comme les fructo-oligo-saccharides par exemple, qui font partie des FODMAPs, (fermentable oligo di mono saccharides and polyols, en anglais), prendre des prébiotiques peut s’avérer contre-productif, et engendrer des désagréments intestinaux conséquents.

Quant aux probiotiques, avant de les ingérer, mieux vaut d’abord nettoyer le tractus intestinal, à l’aide notamment d’huiles essentielles (cannelle, origan, …), ou de plantes comme l’échinacée, ou d’extraits de plantes comme la berbérine, l’extrait de pépins de pamplemousse. Le réensemencement doit se faire de manière raisonnée et sélective. Le Bifidobacterium Infantis semble améliorer la constipation, le « Lactis » pourrait neutraliser les effets délétères du gluten sur l’intestin. A chaque souche sa spécialité.
Le nombre de bactéries par gélules sera très important, et il est conseillé d’augmenter progressivement les doses.

Attention : Ne mettez pas en place ces conseils sans consulter au préalable un professionnel de santé.

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