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Le Syndrome des Ovaires Poly-Kystiques ou SOPK

par | Juin 14, 2021 | Conseils | 0 commentaires

Le Syndrome des Ovaires Poly-Kystiques ou SOPK

Ce syndrome est un dérèglement hormonal de plus en plus fréquent chez les jeunes femmes, et une sur dix est concernée. Il s’accompagne souvent d’une infertilité (les cycles sont irréguliers et dans certains cas, inexistants), d’une pilosité excessive et/ou d’une chute de cheveux, voire d’acné. On sait aujourd’hui qu’il est aussi très souvent lié à une insulino-résistance. C’est-à-dire que les cellules du corps cessent de répondre à l’insuline, dont le rôle est de faire entrer le sucre dans les cellules à des fins énergétiques. Ainsi on verra parfois apparaître, en même temps que ce syndrome, une prise de poids ou une résistance à l’amaigrissement.

Pourquoi développe-t-on un SOPK?

On envisage plusieurs pistes. La première concerne l’alimentation. A commencer par un excès de sucres raffinés, d’hydrates de carbone de toute sorte: sodas, jus de fruits, viennoiseries, féculents…qui vont faire grimper le taux d’insuline. D’autant plus si leur consommation a lieu hors des repas. Or, un taux trop élevé d’insuline augmente la production d’androgènes (hormones masculinisantes) par les ovaires.
L’augmentation de l’insuline entraîne aussi une augmentation de la sécrétion de sébum, d’où les problèmes d’acné liés au SOPK.
Autres coupables dans l’alimentation: les produits laitiers, par la quantité d’hormones qu’ils contiennent, et le gluten, pour son action délétère sur la barrière intestinale, sont particulièrement inflammatoires.

En deuxième position, citons l’exposition aux toxines, qui remonte parfois à la vie foetale…Les sources sont multiples : pollution, médicaments, pesticides, fertilisants, BPA contenu dans les plastiques, perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques et les produits d’entretien…mais aussi les métaux lourds, qui bloquent la détox hépatique. Si celle-ci ne se fait pas, le climat hormonal sera dérégulé.

Le troisième axe est le microbiote. Si celui-ci est dysbiotique, ou rendu dysfonctionnel par, entre autres, la prise répétée d’antibiotiques (et ce déjà dans l’enfance, pas seulement pour lutter contre l’acné) ou par une alimentation déséquilibrée en glucides et/ou protéines, il ne sera pas en mesure de jouer son rôle de barrière ni de ligne de défense immunitaire. Il sera donc susceptible de laisser passer des toxines dans le sang. Celles-ci, lorsqu’elles atteignent le foie, impactent son bon fonctionnement.
Car le foie, rappelons-le, est l’organe qui se charge de « recycler » les oestrogènes. S’il n’en est pas capable, le climat hormonal sera dérégulé.

Quels traitements?

La médecine traditionnelle traite le SOPK soit par la prise de pilule contraceptive, soit par la Metformine, qui améliore la sensibilité à l’insuline, soit avec de la spironolactone dans les cas d’acné sévère. Dans ces trois cas, la médecine préconise donc une prise de médicaments dont les impacts sur le foie et les hormones ne sont pas anodins.

Le traitement du SOPK en naturopathie et micronutrition

A partir d’analyses de sang recherchant les différentes causes du SOPK, il sera alors possible de travailler dessus de manière spécifique: rééquilibrage alimentaire, comblement des carences en vitamines et minéraux, optmimisation du fonctionnement du foie, équilibrage et absorption des acides gras, lutte contre l’insulino-résistance et l’inflammation, régulation du microbiote, et plantes progesteron-like. On le voit, le programme est chargé et l’ordre dans lequels les traitements auront lieu, très important.
Mais des solutions existent, consultez!

Attention : Ne mettez pas en place ces conseils sans consulter au préalable un professionnel de santé.

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