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Le PSORIASIS

par | Juil 13, 2021 | Conseils | 0 commentaires

Le PSORIASIS

Cette maladie de peau, non contagieuse et « bénigne », touche environ 2% de la population. Souvent très mal vécue par les patients, elle peut être socialement invalidante lors des poussées sévères. Alors, la peau se couvre de plaques rouges épaisses et squameuses qui provoquent d’intenses démangeaisons.

Qu’est-ce que le Psoriasis?

C’est en réalité une maladie auto-immune, avec un dérèglement des lymphocytes Th2. Ces cytokines inflammatoires induisent une réponse immunitaire disproportionnée au niveau des IgE (immunoglobulines que l’on retrouve dans les phénomènes allergiques) et des IgG (qui réagissent contre bactéries et virus) .
Les plaques sont dues à une prolifération anarchique des kératinocytes (cellules de l’épiderme) qui arrivent à maturité plus rapidement qu’ils ne le devraient.

Les corticoïdes et l’effet rebond

Puisque c’est une maladie inflammatoire, la première réponse thérapeutique est l’administration de cortocoïdes, donc d’anti-inflammatoires, par voie cutanée ou par voie orale. Or, si ces médicaments apaisent la crise, les patients subissent généralement un « effet rebond » avec une aggravation de leurs symptômes.

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Importance de la barrière intestinale

Puisque cette maladie est dite auto-immmune (le corps s’attaque à ses propres cellules), il fait sens d’aller voir ce qu’il se passe au niveau de la barrière intestinale. Pour commencer, je recommande un test d’intolérances alimentaires. Celles-ci ne sont bien souvent pas identifiées par le patient, puisque les phénomènes d’intolérance sont dose-dépendants. Les suspects de choix, comme dans la majortié des maladies auto-immunes, sont gluten, lactose/caséine, jaune/blanc d’oeuf ou encore soja. Il peut y en avoir d’autres auxquels on ne pense pas forcément. La consommation répétée d’aliments allergisants vient fragiliser la barrière intestinale. Celle-ci devient poreuse, laissant passer toxines et allergènes, qui vont littéralement enflammer le système immunitaire.
Non seulement il faudra réviser son alimentation, mais il conviendra aussi de travailler sur l’état de la barrière intestinale et bien évidemment sur celui de la flore et enfin du mucus censé la protéger.

L’état du système immunitaire et l’impact du stress


Le système immunitaire, on le sait, est dépendant du niveau de stress du consultant. Le stress à long terme affecte l’immunité.
On ne néglige donc pas l’aspect psychologique. Un choc psychologique sévère peut être un facteur déclenchant. D’ailleurs, en décodage biologique, le psoriasis évoque un conflit de séparation ou d’agression. On ressent un besoin de protection et la peau lésée, « intouchable », devient une barrière physique contre le contact.
Sachant que les neurones du cerveau et de l’intestin communiquent par le biais du nerf vague, une bonne gestion du stress s’impose donc.
L’immunité, quant à elle, peut être boostée par des plantes: plantain, échinacée, sureau.

Les acides gras et la santé de la peau

Le troisième point est le statut des acides gras. Les patients sont généralement très carencés en acides gras essentiels. Ils doivent donc modifier leur régime alimentaire afin de les inclure au quotidien. Les omega 3 sont en effet des médiateurs de l’inflammation, mais ne sont efficaces qu’au bout de plusieurs mois de supplémentation.

Les statuts en micro-nutriments

Je demande aussi aux consultants de faire tester leurs statuts en vitamines A et D. L’exposition au soleil, qui permet d’ailleurs la synthèse de la vitamine D, soulage généralement bien, et l’on peut aussi faire des séances de PUVA-thérapie, c’est-à-dire d’exposition aux UVA.
Les micronutriments tels que le zinc, le cuivre sont indispensables à l’immunité et à la santé de la peau et des muqueuses.

Psoriasis et plantes

En gemmothérapie, Cèdre du Liban et Platane d’Orient, ainsi que les plantes traditionnelles de la détox hépatique (bardane, pensée sauvage) et en aromathérapie, la Livèche, le Nard de l’Himalaya peuvent aussi apporter un mieux-être.

Attention : Ne mettez pas en place ces conseils sans consulter au préalable un professionnel de santé.

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